La Grande Galerie de l’Évolution de Paris abrite des trésors des rois de France

article rédigé par
La Rédaction Vivre Paris

La Grande Galerie de l’Évolution est une partie du superbe Muséum d’histoire naturelle de Paris. Elle abrite des milliers d’animaux naturalisés, qui permettent de comprendre l’évolution des espèces et la diversité du monde vivant. Parmi eux, certains ont appartenu aux rois de France : on vous emmène les découvrir !

Ce lieu insolite, installé sous une immense verrière, est vraiment à voir. Chaque animal nous raconte une histoire, qui est parfois tragique… C’est le cas par exemple pour ces spécimens qui ont été capturés il y a plusieurs siècles.

1. Le rhinocéros de Louis XV

C’est l’un des plus vieux spécimens de la Grande Galerie. Il s’agit en effet d’un cadeau du Gouverneur de Chandernagor (en Inde) au roi Louis XV. Le rhinocéros arrive à la ménagerie de Versailles en 1770, mais il est assez agressif : il tue deux personnes qui ont voulu s’en approcher ! Pendant la Révolution, l’animal est déplacé à la ménagerie du jardin des Plantes mais il ne supporte pas le transfert… et décède alors en chemin. Pour le voir, rendez-vous au niveau 3, « L’évolution de la vie », dans l’espace historique.

2. Le couagga de Louis XVI

Cet étonnant zèbre a été le colocataire du rhinocéros. Il est capturé en 1784, et ramené à la ménagerie de Versailles par un capitaine revenant des Indes. Cette espèce fut intensivement chassée pour sa peau et sa viande par les colons européens, et a donc disparu depuis le XIXe siècle… Celui-ci est ainsi l’un de ses seuls représentants ! Il est au niveau 2, L’Homme, facteur d’évolution », dans la salle des espèces menacées et disparues.

3. Le narval du duc d’Orléans

Le narval est un mammifère marin du grand Nord, surnommé la « licorne de mer« . En effet, il est caractérisé par sa longue défense, qui a longtemps été considérée comme magique ! C’est pourquoi il était chassé avec acharnement sur les côtes du Groenland et d’Islande. Ce spécimen a été ramené d’une des expéditions arctiques du duc d’Orléans, l’arrière-petit-fils de Louis-Philippe. La naturalisation des cétacés étant compliquée (à cause de leur peau très grasse, il s’agit d’un moulage en plâtre de l’original. Il se situe au niveau 0, « Diversité du vivant – Milieux marins », dans un espace qui lui est consacré. Une éléphante et une tigresse sont aussi issues de la collection du duc d’Orléans, au niveau 1, dans l’espace consacré à la taxidermie.

Image d’illustration à la une : La Grande Galerie de l’Evolution à Paris © Joe deSousa

A. C.

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La Rédaction Vivre Paris

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