Le jardin alpin, un trésor caché au jardin des Plantes

Le jardin alpin, un trésor caché au jardin des Plantes. Aujourd’hui, Vivre Paris vous fait découvrir un jardin charmant, parfois méconnu des Parisiens. Un lieu au cœur du 5e arrondissement où l’on trouve arbres et plantes uniques à Paris. 

Paris à la chance d’avoir quelques-uns des plus beaux parcs du monde. Le jardin alpin est certainement l’un des plus charmants. Un lieu rafraîchissant, niché au cœur du magnifique jardin des Plantes. Un espace de 4.000 m2 qui bénéficie d’un microclimat propice à la culture de plantes d’altitude.

Vue du jardin alpin © F-G Grandin

Des plantes venant des quatre coins du monde

Dans le 5e arrondissement, il n’est pas autant fréquenté que son grand frère et pourtant, le jardin alpin est une pépite. Un lieu tranquille où l’on voyage à travers des essences de plantes de nos régions et d’ailleurs.

Comme son nom l’indique, le jardin alpin est le paradis des plantes de hautes altitudes. Dans les allées, on peut trouver plus de 2.000 pousses venant des quatre coins du monde : Alpes, Caucase, Himalaya. Différents milieux de montagnes ont été reconstitués : friche humide, tourbière, terrain rocheux etc. On y trouve aussi un petit ruisseau charmant.

Dans les allées, on peut trouver plus de 2.000 pousses venant des quatre coins du monde © F-G Grandin

Un espace caché dans le jardin des plantes

Outre ses pousses, la particularité de ce petit jardin est qu’il est dans une cuvette. Pour y accéder, il faut descendre et traverser un passage souterrain. L’entrée se trouve dans le jardin de l’école de botanique, en face des Grandes Serres Tropicales. On trouve aussi dans le jardin alpin des spécimens exceptionnels. À l’image de ce pistachier vieux de 300 ans et qui a servi de base au botaniste Sébastien Vaillant lors de ses recherches sur la sexualité des plantes.

Le pistachier vieux de 300 ans © F-G Grandin

Un lieu né dans les années 1930

C’est dans les années 1930, que le jardin Alpin né « tel que nous le connaissons aujourd’hui », note l’Institut. Ce jardin sort de terre de l’initiative d’André Guillaumin, botaniste. Il réaménage un espace d’expérimentation depuis le XVIIIe siècle. Depuis, c’est un lieu magnifique. Fermé tous les hivers, le Muséum national d’Histoire naturelle en profite pour redonner une beauté aujourd’hui. Cette année, la zone Amérique a été rénovée par exemple.

Photo de une : Vue du jardin alpin © F-G Grandin

C.D.