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Culture

Le Paris des années folles

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Entre les deux guerres mondiales Paris fut témoin d’un foisonnement festif et artistique sans précédent : on vous dit tout sur cet extraordinaire mouvement social et culturel surnommé « les années folles ».

Après la fin du conflit en 1918, la jeunesse a besoin de s’exprimer et de décompresser. Les cafés de Saint-Germain-des-prés et de Montparnasse comme le Flore, les Deux Magots, la Coupole, le Dôme ou encore la Closerie des Lilas voient alors défiler tous les intellectuels de l’époque ! Beaucoup viennent des Etats-Unis (on les appelle « la Génération perdue ») d’où ils ont amené la musique jazz et la danse charleston. D’autres encore arrivent de pays d’Europe comme les peintres Chagall, Modigliani et Soutine qui donneront naissance à « L’École de Paris ».

 

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Pendant les années 1920 apparaît également le mouvement surréaliste, porté par de nombreux artistes écrivains comme André Breton et Paul Eluard, peintres avec Salvador Dali et Joan Miro, ou encore sculpteurs tels que Jean Arp et Germaine Richier. La mode, le cinéma, la photographie, la chanson, le théâtre, le sport et l’architecture avec l’art nouveau et l’art déco sont aussi embarqués dans cette folie créative : Paris devient ainsi la capitale mondiale de tous les arts !

Avec les années folles, la France connaît une très forte croissance économique. Mais le célèbre krach boursier de 1929 marque la fin de cette envolée… Plusieurs grandes salles de spectacles ferment, et la fête devra s’arrêter avec la Seconde guerre mondiale qui commence en 1939. Cette période de paix, de joie, de profit de la vie au maximum entre des temps troublés reste néanmoins gravée à tout jamais dans la mémoire collective grâce aux œuvres qui en ont découlé et qui font aujourd’hui partie de notre patrimoine !

A. C.

Photo de UNE : Le café de Flore / © maziarz