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Périphérique à 50 km/h : ce qui change dès octobre

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À partir du 1er octobre 2024, la vitesse sur le périphérique parisien sera réduite à 50 km/h au lieu de 70 km/h. Cette mesure, annoncée par la maire de Paris, Anne Hidalgo, s’inscrit dans un effort plus large pour améliorer la qualité de vie des habitants et réduire la pollution aux abords de ce boulevard emblématique. Revenons sur les raisons derrière cette décision et les impacts à venir.

Une décision en préparation depuis 2018

La réduction de la vitesse sur le périphérique n’est pas une idée récente. En effet, dès 2018, le Conseil de Paris avait déjà voté en faveur de cette mesure, avec une majorité unanime. Anne Hidalgo a souligné à plusieurs reprises que cette décision répond à une préoccupation majeure pour la santé publique, notamment pour les 500 000 personnes vivant à proximité du périphérique. Cette voie, qui ceinture la capitale sur 35 kilomètres, est connue pour sa pollution sonore et atmosphérique.

La maire a rappelé que cette décision avait été mûrement réfléchie et préparée de longue date. Le projet a également été porté par des centristes, qui ont travaillé avec les autres partis pour obtenir un large consensus sur ce sujet lors des discussions au Conseil de Paris.

Des préoccupations de santé publique au cœur de la décision

La réduction de la vitesse à 50 km/h vise avant tout à améliorer la qualité de l’air dans la ville. Selon Anne Hidalgo, la santé des habitants vivant près du périphérique est en jeu. La pollution émanant des véhicules a des conséquences directes sur la qualité de l’air que respirent les Parisiens, en particulier ceux qui résident près des grands axes routiers. La réduction de la vitesse des véhicules devrait permettre de limiter les émissions de particules fines et de gaz polluants, contribuant ainsi à une amélioration progressive de la qualité de l’air.

De plus, en réduisant la vitesse, la municipalité espère également diminuer le bruit généré par le trafic, un autre facteur important de nuisance pour les habitants. En effet, une vitesse plus lente réduit le bruit des moteurs et des pneus, améliorant ainsi la qualité de vie des résidents vivant aux abords du boulevard périphérique.

Quels impacts pour les usagers ?

Pour les automobilistes qui empruntent quotidiennement le périphérique, cette réduction de la vitesse à 50 km/h va probablement rallonger légèrement les temps de trajet. Néanmoins, la Ville de Paris espère que les bénéfices en termes de santé publique et de sécurité routière seront bien plus importants. En réduisant la vitesse, la municipalité veut aussi limiter le nombre d’accidents sur cette voie, qui, malgré tout, reste un axe très fréquenté et souvent le théâtre de collisions.

La voie dédiée au covoiturage, si elle est validée par l’État, pourrait également inciter plus de conducteurs à partager leur trajet, réduisant ainsi le nombre de véhicules en circulation et, par conséquent, les embouteillages.

Une vision pour un paris plus vert

Au-delà de la simple question de la vitesse sur le périphérique, cette mesure fait partie d’une vision plus large portée par Anne Hidalgo et son équipe. Paris, comme de nombreuses grandes villes dans le monde, s’engage de plus en plus en faveur de la transition écologique. Cela passe par une réduction de la place de la voiture individuelle au profit de moyens de transport plus écologiques et partagés, comme le covoiturage, les transports en commun ou encore le vélo.

L’abaissement de la vitesse sur le périphérique s’inscrit dans cette logique de transformation de la ville. Moins de bruit, moins de pollution, et une mobilité plus durable : voilà ce que Paris espère offrir à ses habitants dans les années à venir.

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