Connect with us

Culture

Que reste t-il des bains-douches parisiens ?

Publié le

Le

Bains-douches Saint-Merri

Il n’est pas question de la célèbre boîte de nuit des années 1980, mais bien des bains municipaux publics ! Depuis le 19ème siècle, ils permettent aux parisiens ne disposant pas de salle d’eau de pouvoir se laver : on vous présente leur histoire et leurs plus beaux vestiges subsistant dans la capitale.

En 1898, alors que l’hygiène courante n’est encore réservée qu’à quelques privilégiés, la ville de Paris construit des bains publics bon marché afin de que les classes populaires puissent y accéder. Jusqu’aux années 1970, les salles de bain individuelles étaient encore rares dans la capitale et ces bains-douches municipaux faisaient partie intégrante du quotidien des parisiens !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Eric Darvoy (@pixdar)

Puis le confort des logements s’est amélioré et leur fréquentation a baissé, même si aujourd’hui il en subsiste encore 17 en activité, visités par environ un million de personnes chaque année. La mairie les a rendus gratuits en l’an 2000. Parmi ces établissements, certains ont conservé leurs façades typiques en brique et mosaïque comme les bains-douches Saint-Merri derrière le Centre Pompidou (4ème arrondissement), ceux de la rue Oberkampf (11ème), de la Butte-aux-Cailles (13ème), des Amiraux (18ème), de la rue Rouvet (19ème) ou encore de la rue des Haies (20ème).

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Eric Darvoy (@pixdar)

D’autres ont été reconvertis comme par exemple ceux de la rue Legouvé (10ème) en galerie d’art et espace de co-working, de la rue Castagnary (15ème) et de Pigalle (18ème) en logements… En tout cas en vous baladant vous apercevrez sûrement encore quelques une de ces belles inscriptions en faïence colorée un peu partout dans Paris !

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par JacquesBardin (@jacquesbard1)

A. C.

Photo de UNE : Les bains-douches Saint-Merri, Paris 4e © Jean-Sébastien Kirsch
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *