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Culture

Que reste t-il des édicules Guimard ?

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édicule Guimard Porte Dauphine

Ces entrées et sorties du métro parisien dessinées par l’architecte Hector Guimard sont devenues des emblèmes de la capitale… mais peu ont survécu au temps. Voici ce qu’il nous reste de ces magnifiques édicules art nouveau.

Pour l’inauguration du métro en 1900, Hector Guimard – également célèbre pour ses immeubles et villas – est chargé de réaliser les accès aux stations : 164 structures en fonte typique du style art nouveau sont ainsi édifiées à Paris jusqu’à la Première guerre mondiale. Malheureusement ces courbes inspirées de la nature ne sont pas au goût de tout le monde…

Entre les années 1920 et 1960 la plupart de ces édicules sont déjà démontés ! Aujourd’hui il n’en reste que 88 (la moitié) dont seulement 3 avec une splendide marquise aux stations Abbesses, Châtelet (place Sainte-Opportune) et Porte Dauphine, heureusement tous protégés au titre des Monuments Historiques. Et parmi les disparus, tous n’ont pas été détruits, certains ont fait un long voyage…

 

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On retrouve en effet quelques édicules aux quatre coins du monde : à Chicago, Lisbonne, Mexico, Montréal, Moscou, New York et Washington ! Ils ont en général été échangés contre des œuvres d’art qui ornent aujourd’hui le métro parisien (comme par exemple les carreaux azujelos colorés de la station Champs-Elysées Clémenceau et la Ryaba la poule à la station Madeleine).

 

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A. C.

Photo de UNE : Édicule Guimard au métro Porte Dauphine © Moonik
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