Avec “Plaka”, Dimitri glisse Athènes dans ses assiettes

article rédigé par

La Rédaction

30 novembre 2022 13h00

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Cette semaine, on a rencontré Dimitri. De par ses origines, il a toujours eu un pied à Paris, l’autre à Athènes. À 30 ans, il quitte son travail dans la finance et se lance dans la cuisine. « C’était le moment ou jamais. » Il a ouvert son restaurant/épicerie rue Legendre dans le 17ème. Il nous raconte son histoire.

« Moi c’est Dimitri. Depuis un mois, j’ai ouvert « Plaka ». C’est un restaurant grec avec des produits à emporter et une épicerie fine. Avec le chef, on propose des plats faits maison.

Depuis un an et demi, je travaille sur ce projet. J’avais à cœur de monter ma propre enseigne. J’ai découvert un chef en Grèce. Je lui ai proposé de partir à l’aventure. Ensemble, on a ramené un petit bout d’Athènes à Paris.

Jamais je ne pensais tenir un restaurant ou une épicerie. Vers quinze ans, j’ai fait un stage dans ce secteur. J’étais certain de ne jamais faire ça de ma vie. Mais il y avait une place à prendre. À Paris, je n’ai pas trouvé de restaurants ou d’épiceries qui proposent des plats frais et entièrement faits maison. Je pense apporter quelque chose de nouveau.

Je me suis lancé dans l’aventure en 2021. Le chef et moi avons étudié les plats pour les revisiter. Nous faisons une cuisine authentique, moderne et équilibrée.

L’accueil a été incroyable. On est « sold out » tous les jours. À l’inauguration, j’étais entouré de ma famille et de mes amis. Ça a été un soulagement. Déjà parce que ça a été un investissement. Pendant un an et demi je me suis donné. Et puis parce que j’avais envie d’être enfin dans l’action.

Pendant cinq ans, j’ai été conseillé en finance. À mes 30 ans, je me suis dit que c’était maintenant qu’il fallait agir. J’ai quitté mon travail et j’ai réfléchi au concept. Je m’oppose au Dark Kitchen, ces cuisines qui travaillent à l’abri des regards. Moi, je veux une Light Kitchen, une cuisine ouverte, visible de tous.

Ma sœur, architecte, m’a beaucoup aidé à imaginer les lieux. On a réussi à recréer l’atmosphère de Plaka, un quartier d’Athènes (d’où le nom). Quand on y entre on a l’impression de voyager. »