Périphérique parisien : bientôt à 50 km/h ?

article rédigé par

Ambre Courtial

18 avril 2023 13h07

À l’aube de ses 50 ans, le périphérique parisien est sous le coup d’une consultation. Depuis ce lundi 17 avril, les Franciliens ont la possibilité de donner leur avis sur le futur du boulevard, et notamment son passage de 70 km/h à 50km/h.

Dans son grand plan de réaménagement de la capitale pour les Jeux Olympiques 2024, la Mairie a aussi décidé de réserver une voie du périphérique parisien aux athlètes, aux officiels et aux secours. Durant les semaines entourant l’événement, cette « voie olympique », concernera aussi deux portions d’autoroutes gérées par l’État, l’A1 et A13. Elle leur permettra de se rendre plus facilement et en toute sécurité sur les lieux d’hébergement et de compétition.

« L’héritage des JO »

Mais après les JO, quel est l’avenir de cette voie ? C’est là toute la question à laquelle réfléchit la Mairie de Paris. François Wouts, directeur de la voirie de la Ville de Paris, a évoqué le passage du périphérique de 70 km/h à 50km/h dans le plan « d’héritage des Jeux Olympiques ». Plusieurs options sont à l’étude. Par exemple, abaisser la vitesse maximale autorisée seulement lors de l’activation de cette voie. Pour justifier cette possible décision, la maire et ses adjoints mettent en avant une baisse de la pollution et des accidents si le dispositif est mis en place.

Les franciliens donnent leur avis

Pour décider des conditions de celui-ci, la Mairie fait appel aux Franciliens sur le site des consultations. Jusqu’au 28 mai prochain, ils peuvent donner leur avis sur :

les plages horaires d’activation du dispositif, en semaine et pendant les week-ends ;
les catégories d’usagers ayant droit d’emprunter la voie réservée ;
la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique lorsque la voie dédiée est activée ;
les mesures d’accompagnement permettant de faciliter la pratique du covoiturage.

Deux webinaires thématiques sont également prévus les 10 et 23 mai 2023, pour informer et répondre aux questions des Franciliens qui souhaitent y participer.