Histoire
La petite histoire de la Samaritaine
Aujourd’hui, on vous raconte la petite histoire d’un grand magasin parisien : la Samaritaine ! Fondée il y a plus de 150 ans, c’est un véritable monument historique qui a rouvert récemment ses portes après 15 ans de travaux…
D’où vient le nom de la Samaritaine ?
Au XVIIe siècle, le Pont-Neuf abritait la toute première machine élévatrice d’eau de Paris qui servait à pomper l’eau de la Seine pour alimenter le Louvre et les Tuileries. Celle-ci était décorée d’une scène de la Bible représentant la rencontre de Jésus et la Samaritaine au Puits de Jacob. Elle fut malheureusement détruite en 1813 mais laissa son nom à un lieu devenu mythique…
Les début d’un magasin mythique
En effet, un demi-siècle après la disparition de la pompe, un commerçant s’installe à son emplacement. Il s’appelle Ernest Cognacq et vend plein d’objets féminins sous un grand parapluie rouge. Son commerce fonctionne à merveille et on le surnomme rapidement « le Napoléon du déballage » ! En 1870, il décide alors d’ouvrir sa première boutique à côté, rue de la Monnaie, qu’il nomme « À la Samaritaine« . Et il va très vite avoir besoin de l’agrandir…
Le succès d’un couple qui est entré dans l’histoire
Deux ans plus tard, M. Cognacq épouse une vendeuse du Bon Marché, Marie-Louise Jaÿ. Elle l’aide ainsi à faire prospérer ses affaires, jusqu’en 1900 où naissant les grands magasins de La Samaritaine de style Art Nouveau que nous connaissons. Le couple rachète alors petit à petit les immeubles voisins pour s’étendre. Leur réussite fulgurante leur permet d’acquérir une belle collection d’œuvres d’art du XVIIIe siècle. Elle est aujourd’hui exposée gratuitement au Musée Cognacq-Jay dans le Marais. Voici une belle sucess story à la française !
Image de couverture : La Samaritaine © Adrian Scottow
A. C.