Un rapport vient d’être publié sur la criminalité dans le Grand Paris. Vivre Paris vous le résume.
L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a réalisé un rapport sur la criminalité du Grand Paris en étudiant les infractions enregistrées par les services de police de Paris et de la petite couronne entre 2016 et 2017.
Ce rapport met en lumière quelles infractions sont les plus commises et où, sur un territoire qui englobe quatre départements : Paris, Le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine.
On découvre que le vol simple contre particulier dans l’espace public est l’infraction la plus perpétrée dans la capitale.
Dans le 1er arrondissement, le nombre de vols (de sac, téléphone etc) est seize fois supérieur à la moyenne. On se fait davantage dérober ses biens dans les bars ou restaurants (38% des faits).
Si ces vols sont majoritairement réalisés sans violence, quatre « hot spot » (représentant 1% du Grand Paris), dont trois intramuros, concentrent 15 % des vols avec violence :
Mais qu’on se rassure (un peu), 96,5% de ses vols avec violence sont commis sans arme.
A Paris, on note, entre 2016 et 2017, une augmentation des cambriolages de 9%. Le 2ème arrondissement est le lieu le plus visé. Mais la majorité des vols avec effractions se font en banlieue, notamment en Seine-Saint-Denis, mais aussi à Sceaux. Cette commune des Hauts-de-Seine est dans le top 10 des villes du Grand Paris les plus exposées au cambriolage.
Pour ce qui est des vols de voiture, les communes en périphérie de la petite couronne affichent les taux les plus hauts. Il semblerait que plus on s’éloigne du centre de Paris, plus les risques sont élevés. La Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne (surtout Rungis et Ablon-sur-Seine) sont particulièrement touchés.
Le nombre de violences non associées à un acte d’appropriation frauduleuse enregistre en 2017 une progression de 5,3% dans le Grand Paris. Cette hausse moyenne est quasi similaire dans les départements.
Du côté des violences physiques crapuleuses, elles ont baissé de 6,6% en 2017. Le taux de ces violences est plus élevé à Paris.
Pour ce qui est des agressions sexuelles, les chiffres ne représentent que les victimes qui ont portés plainte ; ils sont donc à prendre avec des pincettes. Ils permettent tout de même de montrer que, dans les 1er, 2e et 4e arrondissements, le taux de violences sexuelles est 2,5 fois supérieur à la moyenne de l’agglomération.
Les homicides intentionnels constituent la forme de violence la plus rare dans le Grand Paris. En 2017, les chercheurs ont recensé 81 meurtres. Ce chiffre représente 1,2 meurtre pour 100 000 habitants. A titre de comparaison, aux Etats-Unis, les grandes agglomérations affichent un taux moyen de 11 meurtres pour 100 000 en moyenne.
Pour finir, le rapport montre que l’activité policière contre l’usage des stupéfiants est particulièrement importante dans les 1er et 8ème arrondissements. La Seine Saint-Denis et Paris sont les départements qui affichent les taux les plus élevés d’infractions relatives à l’usage de stupéfiants.
Pour découvrir le rapport dans son intégralité,
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