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Les stations de métro les plus polluées de Paris dévoilées

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La qualité de l’air dans le métro et le RER parisien a récemment été sous les feux des projecteurs, avec la publication d’une cartographie précise de la pollution aux particules fines dans 44 stations. Cette étude inédite, réalisée par Airparif à la demande d’Île-de-France Mobilités, met en lumière des résultats qui suscitent l’inquiétude.

Première cartographie révélatrice

Pour la première fois, une cartographie détaillée de la pollution dans 44 stations du métro et du RER parisien a été dévoilée par Airparif. Commandée par Île-de-France Mobilités, cette étude répond aux préoccupations croissantes concernant la qualité de l’air dans les transports en commun. Trois stations se distinguent particulièrement : Jaurès (ligne 5), Belleville (ligne 11) et Oberkampf (ligne 5).

Des stations prioritaires pour des actions rapides

Selon Pierre Pernot, ingénieur chez Airparif, ces trois stations ont dépassé les seuils de sécurité établis par l’Anses. Île-de-France Mobilités prévoit des mesures immédiates, notamment le renforcement des systèmes de ventilation à Jaurès et Belleville. D’ici fin 2024, ces stations devraient voir leur situation passer au niveau orange, voire vert. Les travaux, ciblés sur les ventilateurs et les systèmes de freinage, visent à réduire les émissions de particules fines.

Cartographie complète en juin

Actuellement, 31 stations présentent des niveaux de pollution jaunes, et une cartographie complète de près de 400 stations sera disponible en juin. Cette initiative vise à mieux comprendre les facteurs d’influence, tels que le nombre de métros qui passent ou la profondeur de la station. Une approche globale qui permettra d’apporter des solutions ciblées pour améliorer la qualité de l’air.

Des préoccupations pour la santé publique

La concentration de particules fines, générées principalement lors du freinage des trains, soulève des inquiétudes quant à ses implications sur la santé publique. Bien que les résultats ne puissent être directement interprétés comme des dangers potentiels, ils incitent Île-de-France Mobilités à mettre en œuvre des plans d’action visant à réduire les émissions de particules et à améliorer la qualité de l’air dans les stations les plus touchées.

Crédit photo : Joaquin Corbalan P

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