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Coronavirus à Paris : qu’en est-il des transports en commun ?
Alors que le Coronavirus se propage en région parisienne, qu’en est-il des transports en commun ?
Après le personnel du Louvre qui a demandé un droit de retrait et qui oblige donc le musée le plus visité du monde à fermer ses portes, des syndicats de la RATP ont demandé la même chose ce mardi 3 mars dans la matinée.
En effet, alors que 200 cas de coronavirus ont été recensés en France, une cinquantaine de membres du GPSR, le service de sécurité de la RATP, a exercé pendant quelques heures son droit de retrait pour obtenir du gel hydroalcoolique, comme l’ont expliqué nos confrères de 20 Minutes. Une demande acceptée, mais cela n’est pas suffisant pour Laurent Djebali, secrétaire général de l’Unsa RATP qui demande : « des gants jetables, des lingettes et des masques afin d’intervenir dans des situations dégradées comme des malaises voyageurs » et réclame une adaptation du plan de transports puisque « des grandes stations accueillent beaucoup plus que 5.000 personnes, comme à Saint-Lazare ou Châtelet ». On rappelle que le gouvernement d’Emmanuel Macron a pris la décision d’annuler tous les événements réunissant plus de 5000 personnes en milieu confiné.
Droit de retrait terminer la direction à fourni le gel Hydroalcoolique que les agents du GPSR réclamaient??
— Sureté RATP (@SUDRATP_GPSR) March 3, 2020
La France étant actuellement au stade 2 de l’épidémie du Covid-19, les transports en commun parisiens continuent donc de fonctionner mais si le stade 3 devait être enclenché dans ces prochains jours, le secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari envisage des « restrictions » et « des décisions plus lourdes pour le quotidien », a récemment confié le Premier ministre Edouard Philippe.
Quelques mesures prises en cas de stade 3 (les autorités s’appuient sur un Plan de prévention et de lutte rédigé en 2011 en cas de pandémie grippale) :
- Suspension éventuelle de certains transports en commun
- Fermetures des crèches et établissements d’enseignement et de formation, structures accueillant des mineurs (à l’échelle territoriale, voire nationale)
- Restriction des grands rassemblements et des activités collectives
- Surveillance des prix et de la disponibilité des produits et maintien d’un approvisionnement alimentaire et produits de première nécessité pour éviter les pénuries
- Mobilisation complète du système sanitaire hospitalier et de ville
- Mise en place de structures d’accueil spécifiques pour les SDF
- Télétravail, limitation des réunions et déplacements