Histoire
Découvrez des anecdotes étonnantes sur les monuments de Paris
Découvrez des anecdotes étonnantes sur les monuments de Paris. Paris est une ville très touristique, ceci, tout le monde le sait. Mais ce que vous ne savez sûrement pas, c’est que certains des monuments les plus connus de la capitale cachent quelques petits secrets. Partez à la découverte de ces anecdotes rocambolesques.
La Tour-Eiffel
Certainement le plus connu des monuments de Paris, la Tour-Eiffel émerveille les touristes depuis plus de 130 ans. On pense tout savoir sur la dame de fer, mais ce n’est peut-être pas le cas. Le Saviez-Vous ? La tour Eiffel a déjà été vendue… par un escroc. En 1925, alors qu’une déconstruction pend au nez de la tour, Victor Lustig et un complice à lui se font passer pour des représentants du ministère des Postes et Télégraphes. À l’époque, c’est celui-ci qui est responsable de la tour-Eiffel. Tous les deux, ils convient 5 compagnies récupératrices de métaux ferreux pour leur faire visiter la tour et la proposer à l’achat en pièces détachées. Ils annoncent à la compagnie la plus crédule qu’elle remporte l’appel d’offres et encaisse un chèque accompagné d’un joli pot-de-vin. Après ça, ils s’enfuient en Autriche avant de revenir retenter le coup. La police les soupçonne alors, ce qui les pousse à s’enfuir à New-York. Un culot…
L’Arc de Triomphe
Avec plus d’un million de visiteurs chaque année, l’Arc de Triomphe est une véritable fierté nationale. Mais avant d’en arriver là, il a fallu en faire du chemin… La commande de cet Arc de Triomphe est passée par Napoléon Ier. Il veut ainsi perpétuer le souvenir des victoires militaires françaises. Dans un premier temps envisagé vers l’actuelle place de la Bastille, la place de l’Étoile sera jugée plus apte dans un souci de développement urbain. La première pierre est déposée le 15 août 1806. Lors de son mariage avec l’archiduchesse Marie-Louise en 1810, Napoléon exige de compléter la structure qui ne s’élève qu’à un mètre du sol. À l’aide de charpentes et de bâches, l’illusion est parfaite. Quand Napoléon subit ses première défaites, le monument est élevé jusqu’aux voûtes. Les travaux s’arrêtent subitement lors de la Restauration (1814-1815). Ils ne reprendront qu’en 1923 sous l’impulsion du roi Louis XVIII, mais dans un autre but, commémorer l’expédition victorieuse d’Espagne. C’est seulement 7 ans plus tard, pour causes de tensions politiques dans le pays que Louis-Phillipe reprend l’idée initiale de Napoléon. L’arc sera finalement achevé en 1836 après 30 ans de travaux…
L’église du Sacré-cœur
À la sortie de la commune de Paris, un vote important se tient à l’Assemblée nationale. Une loi est promulguée en faveur de la construction d’un « sanctuaire dédié au Sacré-cœur de Jésus » à la demande de l’archevêque de Paris. À cette époque, il est dit que cette construction vise à expier les crimes commis durant la Commune. Cependant, l’idée d’une église visant à réparer les fautes de la Nation est évoquée bien avant la Commune. Ce qui fait dire cela, encore aujourd’hui, c’est l’emplacement choisi pour la construction. La butte Montmartre a été un lieu stratégique de défense des canons pour les communards. Mais selon l’archevêque, la butte a plus été choisie pour que le monument soit visible de tous. Peu importe pour quelle raison le monument a été construit, il est aujourd’hui un haut lieu du catholicisme. Les croyants y viennent pour expier leurs péchés. Mais saviez-vous que la prière n’a jamais cessé à l’intérieur du Sacré-cœur ? C’est ce qu’on appelle, l’adoration perpétuelle. Toute la journée, c’est le flux de croyant du monde entier qui anime la prière. Mais le soir et la nuit, il est possible de s’inscrire pour venir prier. Les croyants sont hébergés à la Maison d’Accueil de la Basilique et se relaient toutes les heures pour ne pas interrompre celle-ci depuis qui dure depuis bientôt 140 ans…
Photo de Une : Le Sacré-coeur de Montmartre ©Eszter Szadeczky-Kardoss
K.C.