Culture
L’Opéra Garnier à Paris : 5 anecdotes sur ce lieu prestigieux !
L’Opéra Garnier à Paris : 5 anecdotes sur ce lieu prestigieux ! Vous connaissez sûrement de près ou de loin, le plus bel Opéra de France… Mais vous ne savez pas tous ses secrets. Plongez au cœur de l’histoire de cet édifice, créé par Charles Garnier en 1860, et découvrez quelques anecdotes passionnantes méconnues du grand public !
Lorsque l’empereur Napoléon III est visé par un attentat dirigé par des républicains italiens, le 14 janvier 1858, la construction d’un nouveau théâtre, est décidée le lendemain par ce dernier, dans un endroit où il y a moins d’actes terroristes. Le projet pour une « Académie impériale de musique et de danse » est déclaré d’utilité publique. L’architecte Charles Garnier, encore inconnu jusqu’alors, remporte le concours pour l’attribution du projet à bâtir. Inauguré en 1875 en présence du président Mac Mahon, l’Opéra Garnier a depuis connu une popularité importante en France et dans le monde… Cependant quelques événements restent malgré tout, dissimulés derrière cette imposante bâtisse.
1. Un bassin souterrain sous l’Opéra
Dans le roman de Gaston Leroux, le Fantôme de l’Opéra, il est mentionné un lac souterrain. En réalité, il s’agit surtout d’une réserve d’eau, conçue elle-même par Charles Garnier, et destinée à contenir la nappe phréatique pour éviter des inondations et stabiliser l’édifice. Seuls les pompiers y ont accès et s’en servent pour éteindre des incendies comme celui du 23 décembre 1950 qui a été maîtrisé en quinze minutes. Le bassin contient différentes espèces de poissons : anguilles, carpes ou encore barbeaux. Ce qui est également fascinant, c’est que bien que ce ne soit qu’une simple réserve d’eau, elle a réussit à inspirer Gaston Leroux qui l’a alors comparée au Styx, le fleuve des Enfers pour illustrer le monde obscur de son fantôme.
2. La chute du lustre
Le 20 mai 1896, un accident se produit à l’Opéra lors d’une représentation de la pièce « Hellé« . L’un des 8 contrepoids, pesant 750 kg, retenant le grand lustre tombe et tue une femme assise dans la quatrième loge. Par la suite, on a associé à tort cet incident au lustre lui-même qui serait tombé sur le public. Cette légende a été bien sûr l’un des épisodes du Fantôme de l’Opéra dans lequel le Fantôme est à l’origine de ce mauvais tour. Il a alors, dans cette scène, murmuré aux deux directeurs : « Elle chante ce soir à décrocher le lustre ! »
3. L’architecte obligé de payer son billet
Soupçonné d’avoir été du parti de l’empereur Napoléon III, Charles Garnier aurait été contraint de payer sa place pour assister à l’inauguration de sa propre création, l’Opéra Garnier. Malgré tout, le public reconnaissant, lui a offert une belle ovation. Cependant, quelle frustration pour un artiste ayant apporté un aussi beau monument à Paris !
4. La danse de Carpeaux
L’une des sculptures de la façade de l’Opéra, créée par Jean-Baptiste Carpeaux, a d’abord suscité l’indignation auprès des premiers visiteurs. En effet, la représentation de femmes ivres, dansant autour du génie de la Danse a même été attaquée par une bouteille d’encre dans la nuit du 26 au 27 août 1869.
5. Un fantôme à l’Opéra ?
Enfin que serait l’Opéra Garnier sans la légende de son fantôme ? D’après le récit, ce dernier se nomme Erik, aime la belle cantatrice Christine, et rivalise avec le vicomte Raoul De Chagny… De nombreuses adaptions au cinéma ont depuis été produites, notamment la comédie musicale d’Andrew Lloyd Weber en 2004. Mais quelle est la véritable histoire ? En fait, il s’agit d’Ernest, un orphelin ayant perdu sa mère brûlée vive par un dysfonctionnement de l’une des rampes à gaz. Il devient en grandissant un pianiste talentueux et se fiance à une ballerine. Malheureusement, celle-ci perd la vie dans un incendie et le jeune homme s’exile dans les bas-fonds de l’Opéra. Après sa disparition, d’étranges événements se sont produits, créant alors la légende du fantôme de l’Opéra.
Image d’illustration à la une : L’Opéra Garnier © Premier Photo
M.G