Connect with us

Actualités

Paris : les animaux reprennent leurs droits (images inédites)

Publié le

Le

animaux confinement paris

Depuis le début du confinement, de nombreux animaux ont repris leurs droits à Paris (et ailleurs). Cela donne des images inédites.

Depuis le 17 mars 2020, les Français sont confinés et la vie s’est quelque peu arrêtée… mais pas pour les animaux ! Au contraire, alors que les Hommes sont enfermés chez eux, les petites et grosses bêtes reprennent possession de leurs droits et de la nature, de jour comme de nuit. En effet, des canards, des hérissons, des chevreuils, des fouines ou encore des renards se baladent à leur guise dans les rues et parcs parisiens et les oiseaux, eux, n’ont jamais été aussi bruyants. Un spectacle inédit qui s’étend jusqu’en banlieue où deux gros cerfs ont été aperçus déambulant paisiblement en pleine journée.

Des cerfs à Boissy-Saint-Léger

Des canards un peu partout dans Paris

 

Voir cette publication sur Instagram

 

À Paris, la vie continue ?? ? @mariannedenicourt • • • #vivreparis #confinement #descanardsdansparis #paris

Une publication partagée par Vivre Paris (@vivreparis) le

Deux renardeaux dans le Père Lachaise (il y en aurait quatre)

Côtés flore, « Les plantes vont profiter de l’absence de gens qui d’habitude tondent, fauchent, piétinent, pour monter en fleurs. Elles vont pouvoir être pollinisées par des insectes et ainsi attirer des oiseaux, puis faire des graines et relancer une nouvelle population végétale. C’est extraordinaire » a expliqué Xavier Japiot, expert naturaliste à la Ville de Paris.

Il n’y a pas qu’à Paris que les animaux (re)viennent : dans le sud de la France, une semaine après le début du confinement, les agents du Parc National des Calanques remarquaient « beaucoup de ‘vie’ lors de leurs dernières patrouilles : dauphins, puffins, fous de bassan, thons, hérons… »; un loup a été observé à Courchevel; des coyotes ont été vus à San Francisco et des dauphins ont été surpris à Venise puis dans le port de Cagliari

À Paris, comme ailleurs, la vie sauvage semble ainsi reconquérir l’espace « abandonné » par les humains.