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JO 2024 : Une grève des éboueurs résolue en quelques heures
En marge des Jeux olympiques de Paris, les éboueurs de la capitale ont entamé une grève de six jours pour revendiquer des primes liées à l’événement sportif. Un bras de fer avec la mairie.
Une grève généralisée
À quelques semaines du coup d’envoi des Jeux olympiques à Paris, les éboueurs parisiens ont lancé une grève le mardi 14 mai, s’étendant sur six jours ce mois-ci, ainsi que sur les mois de juillet et août. Cette action sociale, programmée pendant la période de l’événement sportif mondial qui se tiendra du 26 juillet au 11 août, soulève des préoccupations quant à son impact potentiel sur la gestion des déchets dans la capitale.
Cependant, les évaluations de la participation à la grève divergent. La mairie de Paris affirme qu’environ 16 % des éboueurs, soit un sur six, ont répondu à l’appel à la grève, tandis que la CGT propose des chiffres plus élevés, estimant que près de 70 % des éboueurs parisiens sont en réalité grévistes. Le syndicat annonce réclamer une prime avoisinant les 400 euros par mois pour tous les personnels, ainsi qu’une prime de 1900 euros pour tout éboueur actif lors de la période très chargée des Jeux Olympiques.
Les éboueurs ont déjà exprimé leur mécontentement par le passé. Lors de la réforme des retraites de 2023, ils s’étaient également mis en grève, provoquant l’accumulation de détritus non ramassés dans les rues, un épisode marquant dans la mémoire des Parisiens.
La situation vite résolue
La grève a pris fin après seulement quelques heures, la mairie ayant cédé aux revendications des éboueurs syndiqués. Ces derniers sont retournés nettoyer les rues parisiennes alors que la mairie s’est engagée à revaloriser les salaires des éboueurs de 50 euros brut par mois à partir de juillet 2024, et de 30 euros à partir de janvier 2025. Les demandes des éboueurs ont été largement prises en compte, car la mairie a également annoncé la création d’une prime spécifique aux Jeux olympiques, variant entre 600 et 1200 euros selon l’implication des éboueurs dans la préparation et l’organisation de l’événement.
D’autres secteurs essentiels au succès des Jeux olympiques à Paris seront également touchés par des primes similaires. Parmi eux, les transports assurés par la SNCF et la RATP, ainsi que le secteur de la sécurité, où les policiers seront également éligibles à la prime olympique.
Crédit photo : © Yann Vernerie
