Culture
Music Migrations, l’expo qui a du groove
L’exposition Music Migrations au musée national de l’Histoire de l’immigration retrace les grandes migrations et la naissance des courants musicaux de 1962 à 1989.
Music Migrations retrace, en un parcours immersif et chronologique, l’histoire des villes de Paris et Londres, du début des années 1960 à la fin des années 1980, à travers les migrations des peuples et des courants musicaux.
Jusqu’au 5 janvier 2020, au musée national de l’Histoire de l’immigration, découvrez les mouvements migratoires et les grands genres musicaux qui ont transformé Londres et Paris, entre 1962 (accords d’Evian, indépendance de l’Algérie et de la Jamaïque) et 1989, en capitales multiculturelles.
La musique, on le sait, voyage avec les peuples et influence nos sociétés. De l’effervescence joyeuse de Barbès à l’animation colorée du quartier de Brixton, l’exposition démontre comment les générations d’immigrés installées dans les capitales de deux des plus grandes puissances coloniales, ont fait usage de la musique pour faire entendre leur voix et revendiquer leur culture.
Une égalité et une place dans la société (durement) acquises par le biais du zouk, du raï, du reggae, de l’afro-beat et bien d’autres grands genres musicaux issus de cultures diverses qui se sont rencontrés, dans les années 60, 70 et 80, au coeur de l’Europe.
L’éloge visuel et sonore d’un cosmopolitisme plein de groove à découvrir de toute urgence, à travers plus de 600 documents et oeuvres d’art.
C.B