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Paris envisage d’instaurer un congé menstruel pour les employées de la fonction publique !
Paris envisage d’instaurer un congé menstruel. La Ville de Paris envisage une initiative novatrice qui pourrait changer la donne en matière de droits des femmes. Elle souhaite instaurer un congé menstruel et un congé fausse couche pour les employées de la fonction publique, afin de répondre aux difficultés qu’elles rencontrent pendant leurs périodes menstruelles ou en cas de fausse couche. Cette idée, déjà mise en place à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et chez Carrefour, a cependant été freinée par les difficultés législatives et réglementaires relatives aux jours de carence et aux autorisations spéciales d’absence.
La demande d’autorisation d’Anne Hidalgo à la Première ministre
Face à cette problématique, Anne Hidalgo, maire de Paris, a écrit à la Première ministre pour demander une autorisation spéciale permettant la mise en place de ces congés. Selon l’ancienne candidate à la présidentielle, la complexité de ces dispositions, qui varient d’un territoire à l’autre, complique la mise en œuvre concrète d’une telle expérimentation.
Les difficultés rencontrées par les employées de la fonction publique souffrant de règles douloureuses et/ou d’endométriose
En effet, les employées souffrant de règles douloureuses ou d’endométriose doivent actuellement se mettre en arrêt maladie pour s’arrêter, ce qui entraîne une perte financière liée aux jours de carence. Cependant, la mairie de Paris ne cherche pas à faire du gouvernement l’instigateur de ces congés menstruels et de congés fausse couche, mais plutôt à obtenir le droit de les mettre en place elle-même.
La question de la mise en place du congé menstruel sur la scène nationale
Bien que le ministre de la Fonction publique ne soit pas favorable à cette initiative, l’adjoint à la maire de Paris, Antoine Guillou, précise à nos confrères du Point, que « la Ville est en mesure de jouer un rôle d’exemplarité en tant que plus grande collectivité de France« . La mise en place de ces congés menstruels et de congés fausse couche pourrait ainsi faire avancer le débat sur la scène nationale. En attendant une réponse de la Première ministre, la Ville de Paris reste déterminée à poursuivre son engagement pour les droits des femmes dans la fonction publique.
A.S
Credit photo : Victor Velter