Actualités
Périphérique parisien : 5 mesures pour le changer
Des nouvelles réglementations pour le périphérique ? 5 projets ont été exposés pour faire évoluer le périphérique parisien dans les années à venir. Entre écologie et privatisation, les nouvelles mesures promettent du changement !
Le périphérique fait partie du paysage parisien depuis 1973 (année de son inauguration). L’objectif ? Permettre une meilleure circulation autour de la capitale, afin d’avoir accès à diverses entrées de celle-ci. Souvent critiqué depuis, le périphérique est aujourd’hui la cible de nouveaux ambitieux projets. Considéré comme une « ceinture asphyxiante autour de Paris » par Eric Azière (Udi-MoDem), le périphérique parisien devrait changer de visage dans les années à venir. Plusieurs propositions ont été faites pour l’améliorer, le modifier ou le changer. Voici les principales mesures rapportées par CNEWS :
• Réduire les émissions polluantes. Gaspar Gantzer, candidat aux municipales de Paris en 2020, souhaiterait faire du périphérique un « trait d’union entre Paris et la banlieue ». Le but est de supprimer cette « muraille » qui sépare les deux espaces. Cette idée permettrait de réduire de 75% les émissions polluantes et sonores, grâce également à 100 à 150 hectares d’espaces verts et paysagers. Les parisiens pourraient même y voir des fermes bio se créer.
Municipales: le plan de Gaspard Gantzer pour supprimer le périphérique parisien https://t.co/X2r0Tqbg15 pic.twitter.com/mXYLJ6sEUh
— BFM Paris (@BFMParis) 23 mai 2019
• Recouvrir le périphérique. Le projet Réinventer Paris a permis l’émergence de deux idées similaires qui proposaient de recouvrir parcellement ou entièrement le périphérique. L’un s’appelle « Mille Arbres » l’autre s’appelle « Ville Multi-Strate » et tous deux ont été récompensés. Le premier vise à recouvrir de nature la Porte Maillot, dans le 16e arrondissement, en créant un parc « accessible à tous ». Le deuxième prévoit la création d’îlots permettant l’accueille de bureaux ou de logements sociaux, dans le 17e arrondissement, Porte des Ternes.
• Piétonnisation du périphérique. Cette idée pourrait prendre forme vers 2030. C’est un groupe d’écologiste parisien qui l’avait proposé en 2016, la piétonnisation du périphérique (partiel ou non) permettrait de faire coexister plusieurs moyens de locomotion, comme les voitures, les vélos, les trottinettes et les piétons.
• Privatisation du périphérique. C’est l’association Périféérique qui a fait émerger l’idée, il y a plus de 15 ans, de pouvoir privatiser une partie du périphérique pour organiser une course à pied de 35km. Malgré le soutien de la Mairie de Paris cette idée n’avait jamais été jusqu’à son terme. Aujourd’hui, il se pourrait que celle-ci soit remise au goût du jour, puisque la prochaine Nuit Blanche, le 5 octobre 2019, va privatiser 1,7km du périphérique (Porte de Pantin à Porte de la Villette). L’adjoint au maire chargé de la Culture, Christophe Girard, explique « les artistes de la Nuit Blanche vont s’approprier cette erreur du passé ».
• Vitesse réduite à 50km/h. Laurence Goldgrab, présidente du groupe Radical de Gauche, Centre et Indépendant (RGCI), souhaite réduire la vitesse limite sur le périphérique à 50km/h au lieu de 70km/h actuellement. Ainsi que de limiter le nombre de voies. Cette mesure pourrait être appliquée avant 2020. Elle souhaite également pouvoir privatiser le périphérique pour des fêtes ou évènements sportifs.
E.B