Culture
L’Empereur de Paris : 3 anecdotes sur un film iconique
L’Empereur de Paris : 3 anecdotes sur un film iconique. France 3 a diffusé le film de Jean-François Richet où Vincent Cassel se mue en Vidocq. Sorti en 2018, L’Empereur de Paris nous plonge au XIXe siècle, dans une capitale régnée par Napoléon. Coulisse, accueille critique, inspiration : Vivre Paris vous dévoile trois anecdotes sur ce film.
L’Empereur de Paris nous plonge au début du XIXe siècle. Sous le règne de Napoléon, François Vidocq est une légende. C’est le seul homme à s’être échappé des plus grands bagnes de France. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l’homme tente de se faire oublier et devient commerçant. Mais son passé le rattrape. Accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l’hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix.
1. Le réalisateur souhaitait restaurer l’image de Vidocq
Passionné par la période du Premier Empire, Jean-François Richet souhaitait restaurer à la fois l’image de Vidocq et le grand film d’aventures à la française. Car le personnage de Vidocq fascine depuis des décennies. Victor Hugo s’en est même inspiré pour créer Jean Valjean dans Les Misérables. Mais au cinéma, avant la sortie de L’Empereur de Paris, le dernier film sur Vidocq reçoit un accueil mitigé. Malgré ses deux millions d’entrées, on reproche au Vidocq de Pitof de nombreuses de trahisons historiques.
2. Pour les scènes d’action, Vincent Cassel s’est inspiré d’un art martial méconnu
Même si ce n’est pas “à proprement parler un film d’action”, il y a des scènes de combat très physiques. Pour les filmer, il “fallait trouver un style inédit, non identifiable, inventer une nouvelle grammaire, avec des mouvements”, note Vincent Cassel. Avec Jean-François Richet, ils souhaitaient “rafraîchir le genre ». En effectuant des recherches, Vincent Cassel découvre le Systema, un art martial Russe dont la particularité est “d’être peu démonstratif, mais efficace, et surtout… jamais vu au cinéma”.
3. Le film n’a pas été assez rentable
L’Empereur de Paris n’a pas eu le succès escompté, d’après Cinéfinances. Seuls 865.000 spectateurs se sont rendus en salles pour un budget de plus de 22 millions d’euros. Parmi les grosses productions de 2018, L’Empereur de Paris est l’une des moins rentables, rapporte le magazine référence Le Film Français. Pourtant, Vincent Cassel espérait de ce film qu’il “fonctionne en salles” pour avoir “un fort impact sur les années à venir” et permettre à d’autres “projets différents de se monter”. Mais le film revit après sa diffusion au cinéma. Disponible sur quelques plateformes de streaming, il a également été diffusé ce lundi 15 mai sur France 3. Près de deux millions de spectateurs étaient devant leur télé.
Photo de une : Vincent Cassel dans le rôle de Vidocq © UniFrance
C.D.