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JO 2024 : des hélicoptères survolent Paris à basse altitude

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Depuis l’annonce des Jeux Olympiques, il n’est plus rare de voir passer des hélicoptères de la gendarmerie dans le ciel de la capitale. Parfois seuls, parfois en groupe, ils ratissent les cieux de la ville-lumière. Mais pourquoi faire ? 

Un exercice nécessaire

La préfecture de police de Paris a annoncé une série de vols d’hélicoptères de la gendarmerie nationale du lundi 27 mai au vendredi 31 mai 2024. Ces survols, prévus à raison de quatre à cinq vols par jour, s’inscrivent dans le cadre des préparatifs pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette opération de cartographie vise à renforcer la sécurité et à optimiser les infrastructures en vue de cet événement international majeur. Les hélicoptères effectueront des relevés aériens pour assurer une planification minutieuse et garantir le bon déroulement des JO.

La préfecture a précisé que ces « survols à basse altitude », effectués quatre à cinq fois par jour de 8h30 à 19h00, sont nécessaires pour obtenir des données précises et actualisées. Ces vols, déjà menés dans d’autres villes, sont décrits comme routiniers et sans impact sur les zones survolées. La cartographie réalisée grâce à ces survols est essentielle pour la planification sécuritaire des JO, qui débuteront le 26 juillet prochain. Dans un message publié sur X, anciennement Twitter, la préfecture a assuré que ces vols sont une mesure standard, destinée à garantir une organisation optimale de l’événement.

Le protocole de sécurité renforcé

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 s’annoncent sous haute sécurité, avec plus de 30 000 policiers et gendarmes mobilisés quotidiennement. Cependant, malgré le plan Vigipirate activé à son niveau maximum, les inquiétudes persistent parmi le public et les forces de l’ordre. L’éventualité d’un soutien militaire n’est pas exclue, avec 10 000 à 15 000 soldats prêts à renforcer les brigades déployées sur les sites des événements. La brigade anti-drone sera également déployée, comme l’a confirmé Gérald Darmanin début mai. Selon la DGSI, le risque d’attaque par drone est l’une des principales menaces pesant sur cet événement sportif majeur.

Crédit Photo : © photofort 77
M.R.