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Notre-Dame : comment va se passer la dépollution du site ?
La pollution au plomb suite à l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris fait beaucoup parler ces dernières semaines. Demande de confinement, plainte déposée contre X, plusieurs appels à l’aide avaient été lancés. Une dépollution en deux actes aura finalement lieu.
Quatre mois après l’incendie de Notre-Dame de Paris qui a détruit la flèche et la toiture du monument, la pollution au plomb provoquée par la fumée soulève des questions. L’association Robin des Bois avait porté plainte contre X le 26 juillet dernier, pour « mise en danger délibérée d’autrui » et « non assistance à personne en danger ». Aujourd’hui, une dépollution est lancée pour préserver les habitants du quartier. Les symptômes liés à l’intoxication au plomb, aussi appelé saturnisme, peuvent se traduire par des neuropathies, une affection touchant les nerfs moteurs, des coliques, des douleurs abdominales, des vomissements et parfois de l’hypertension artérielle chez les adultes. Pour prévenir ces risques, deux phases de dépollution vont avoir lieu.
La première consiste à appliquer un gel qui aspirera les particules de plomb présentes dans l’asphalte. Pour appliquer ce produit, les équipes de décontamination y passeront une journée entière. Les zones concernées sont le parvis de la cathédrale, plusieurs lieux proches de l’Hôtel Dieu, la rue de la Cité et le début de la rue d’Arcole. La couche devra sécher pendant trois jours et il lui faudra encore cinq jours pour être retirée.
La seconde phase viendra compléter la première grâce à une ultra-haute pression avec ajout de tensioactif. Le tensioactif est un agent chimique qui permet d’augmenter les capacités d’étalement et de mouillage d’un liquide ou d’un gel. Une fois ces deux opérations effectuées, un contrôle devra être fait pour s’assurer de leur efficacité.
On ignore encore si la zone sera entièrement fermée au public durant l’une de ces phases ou tout au long de ces deux phases.
E.B
