Actualités
Métro parisien : Des purificateurs d’air installés
La Région Ile-de-France, la SNCF et la RATP, lancent des purificateurs d’air pour assainir le métro parisien. La forte pollution à laquelle est exposée les usagers des transports en commun, nécessite des mesures drastiques.
Le métro parisien pourrait être dépollué ! C’est plus d’un milliard d’utilisateurs qui doivent affronter la pollution dans les transports en commun chaque année. Gorge qui gratte et nez qui brûle, ces symptômes deviennent quotidien pour les usagers franciliens. La RATP, la SNCF et la Région Ile-de-France prennent alors les choses en main et lancent des essais pour purifier l’air du métro.
Bien plus pollué dans les souterrains que dans les rues, l’air du réseau ferroviaire n’est que très peu renouvelé. Les particules fines augmentent exposant alors les usagers, et surtout les agents, à des risques élevés pour leur santé d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le frottement des freins ainsi qu’une aération quasi inexistante, rend l’air du métro nocif. Des solutions voient alors le jour, suite à un appel à projets lancé par la Région Ile-de-France. Deux types de purificateurs d’air vont être installés aux stations Alexandre Dumas (Ligne 2) et Avenue Foch (RER C).
La solution « IP’AIR » développée par #SUEZ repose sur un traitement de l’air par un procédé d’ionisation positive. Cette technologie offre la possibilité de traiter une grande quantité d’air (7500 m3/h) en consommant l’électricité équivalente à celle d’un grille-pain. #Air #Paris pic.twitter.com/79rZiFm855
— SUEZ (@suez) 7 juin 2019
La première version du purificateur d’air est développée par l’entreprise Suez et est nommée IP’AIR. Elle permet de retenir les mauvaises particules sur des plaques grâce l’ionisation positive. Elle recrache ensuite l’air sain une fois les particules nocives bloquées.
La deuxième version du purificateur d’air, est construit par Air Liquide et repose sur le même type de méthode. Les particules fines sont prises au piège et un air purifié est rejeté. Pendant plusieurs mois, c’est 50 000 m3/heure d’air qui sera nettoyée dans le métro. Cachés dans des grandes armoires métalliques sur les quais, ces purificateurs feront l’objet d’un bilan à la fin de l’année 2019.
E.B