La Sorbonne en 3 anecdotes insolites

La Sorbonne est la plus célèbre des universités parisiennes. Elle trône dans le Quartier Latin depuis 8 siècles, et rayonne désormais à l’international ! Aujourd’hui, on vous raconte son histoire en 3 anecdotes insolites.

Synonyme de prestige, la faculté de la Sorbonne est un puits de savoir, un bijou d’architecture, une institution parisienne, un monument historique… Elle est définitivement devenue l’un des emblèmes de la capitale.

1. La Sorbonne porte le nom de son créateur

Et oui, si la Sorbonne s’appelle ainsi c’est parce qu’elle a été fondée en 1257 par un certain Robert, venu du petit village de Sorbon. Lorsqu’il arrive à Paris de ses Ardennes natales, il comprend la difficulté de se loger à Paris en tant qu’étudiant. Après être devenu théologien, Robert de Sorbon décide donc de fonder son propre collège, réservé aux élèves boursiers. Il l’installe sur la montagne Sainte-Geneviève, en plein cœur du Quartier Latin, le centre intellectuel de Paris vers lequel des étudiants affluent déjà de toute l’Europe ! Il crée aussi une immense bibliothèque, qui permet encore à tous, de nos jours, d’accéder à de multiples savoirs.

Fronton de la Sorbonne © Wjarek

2. La Sorbonne a eu le cardinal Richelieu comme proviseur

Après y avoir été élève au début XVIIe siècle, le cardinal Richelieu s’implique de plus en plus dans la vie de la Sorbonne et souhaite lui donner un nouvel élan. En 1622, il en devient donc le proviseur, et fait appel à l’architecte Jacques Lemercier pour rénover les bâtiments de l’université dans un style classique. Il lui demande d’ailleurs d’accorder une attention toute particulière à la chapelle, dans laquelle il a décidé de placer son tombeau afin d’y reposer pour l’éternité…

3. La Sorbonne abrite une tête momifiée

Lorsque le cardinal décède le 4 décembre 1642, il est donc inhumé dans la chapelle de la Sorbonne. Mais 150 ans plus tard, en pleine Révolution, son tombeau est vandalisé ! Le corps Richelieu, qui est considéré par les révolutionnaires comme un ministre cruel, est démembré et seule une partie de son crâne est sauvé… emportée comme trophée par un certain « Cheval » ! Il rend cet « objet » embarrassant à un abbé breton dix ans plus tard, qui le fait traiter et momifier par un pharmacien. À la demande de Napoléon III, il revient à la Sorbonne en 1866 et s’y trouve toujours aujourd’hui.

+ D’INFOS 

Sorbonne Université 

1 rue Victor Cousin
75005 Paris

Image de couverture 😛 lace de la Sorbonne, Paris 5e © Catarina Belova

A. C.