PORTRAIT : Brunograffer, un street artist à l’univers coloré et déjanté !
today8 avril 2022
Cette semaine, on a rencontré l’artiste Brunograffer au Colors Festival, qui se tient jusqu’au 8 mai ! Tel un caméléon, Bruno s’accordait parfaitement à la pièce qu’il avait entièrement transformée pour l’occasion… Il est revenu avec nous sur son parcours en tant qu’artiste !
“Moi c’est Brunograffer, j’ai 26 ans et je suis originaire de Haute-Savoie. En ce moment, je vis à Strasbourg. Je ne suis pas vraiment graffeur comme l’indique mon pseudo, je me définis plus comme un passionné de création artistique en général…Custom de sneakers, peintures, illustrations sur papier, toiles, graffs, je touche à tous les domaines et avec des styles souvent différents. Ma devise ? “Le ridicule ne tue pas, et ce qui ne te tue pas te rend plus fort, donc rends-toi ridicule” !
C’est ma première année au Colors Festival ! Lorsqu’on m’a contacté pour le projet, je n’ai pas hésité une seconde à participer et j’en suis très content car on m’a donné une pièce entière à peindre. Quand je suis arrivé, les murs étaient violets et je ne savais pas ce que j’allais faire à l’avance… J’ai décidé de réaliser mon œuvre en direct avec des “zigouigouis” par-ci et par-là. Ma principale source d’inspiration, c’est Instagram, dans mon fil d’actualité, j’ai uniquement des inspirations artistiques !
En base, j’ai utilisé des bombes que j’ai percées à la fin pour les vider totalement. Ensuite, comme ce sont des déchets difficiles à recycler, je les ai customisés pour en faire des œuvres, qu’on peut retrouver dans la boutique du festival, si les visiteurs veulent repartir avec un petit souvenir !
Ma passion pour l’art du graffiti est née lors de mes sorties avec mon frère, qui a 17 ans de plus que moi. Quand j’avais une dizaine d’années, il m’emmenait avec lui visiter des friches taguées, j’ai encore des photos de nos excursions. C’est lui également qui m’a fait tester les graffs sur papier, avec des crayons et des feutres !
J’ai fait mon premier street art dans la rue en 2019, suite à l’interview d’une artiste que j’avais réalisé dans le cadre de mes études. Elle m’a inspiré et j’ai donc commencé le collage. L’année d’après, j’ai été invité à un festival de street art à Strasbourg.
Je devais peindre un boîtier électrique mais tout ne s’est pas passé comme prévu car mon dessin de frites et de burger a été recouvert d’une peinture blanche seulement trois jours après mon passage, mais cette expérience reste tout de même géniale !”
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