Culture
La petite histoire de la place Denfert-Rochereau
Un vestige du mur des Fermiers généraux, l’entrée des catacombes, d’un nouveau musée, une imposante statue… La place Denfert-Rochereau est à elle seule un précieux témoin de l’Histoire de Paris.
Elle portait autrefois l’intriguant nom de : « place d’Enfer » ! Peut-être parce qu’elle aurait été un lieu de débauche, ou en raison de la barrière appartement au mur des Fermiers généraux (une ancienne enceinte de Paris) qui aurait présenté une porte en fer… Quoiqu’il en soit, deux pavillons de cette barrière construits par Nicolas Ledoux en 1787 subsistent encore sur la place et servent d’entrée à des lieux culturels.
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Le premier permet d’accéder aux célèbres catacombes de Paris, qui accueillent chaque année plus de 600 000 visiteurs (bien que la partie ouverte au public ne représente que 0,5% des carrières souterraines de la capitale !). Et le second abrite depuis deux ans le musée de la Libération de Paris, dans lequel on peut notamment voir un abri de défense utilisé pendant la Seconde guerre mondiale.
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Mais le plus remarquable sur la place est bien sûr la statue du Lion de Belfort, une réplique d’Auguste Bartholdi, le créateur de la statue de la liberté (il y en a d’ailleurs 6 à Paris !). Il symbolise la bravoure des hommes de Belfort qui, commandés par le général Denfert-Rochereau, ont défendu la capitale pendant la guerre franco-prussienne de 1870. Enfin ne ratez pas la belle entrée/sortie du métro, qui est un édicule Guimard de style art nouveau typiquement parisien !
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A. C.
Photo de UNE : La place Denfert-Rochereau, Paris 14e © Panoramas