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Covid-19 : un « rebond épidémique » à Paris et en Ile-de-France

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Qu’il s’agisse de Paris ou du reste de la région Ile-de-France, le constat est le même : le nombre de cas positifs ne cesse d’augmenter. Le directeur général adjoint de l’ARS Ile-de-France parle d’un « début de rebond de l’épidémie ».

Depuis ce lundi 10 août à 8h du matin, le port du masque est obligatoire en extérieur dans certaines zones de la capitale et de nombreuses autres villes d’Ile-de-France. Cette mesure préventive, actée par tous les préfets des départements franciliens, vise à réduire la propagation du virus dans les zones les plus fréquentées. Cette mesure a été décidée en partie à cause de la nette augmentation de cas positifs au Corvid-19 dans la région ces derniers jours.

« Un début de rebond de l’épidémie »

« Nous sommes dans un début de rebond de l’épidémie », a mis en garde, dimanche 9 août, le directeur général adjoint de l’agence régionale de santé (ARS) en Ile-de-France Nicolas Peju sur France Info. Ce dernier a notamment alerté sur les chiffres de circulation du coronavirus, en très nette augmentation depuis la fin du mois de juin : « À la mi-mai, nous trouvions chaque jour à peu près 200 cas positifs sur l’ensemble de la région Ile-de-France. À la fin du mois de juin, nous trouvions une centaine de cas positifs chaque jour. […] Depuis la semaine dernière (ndlr : tout début du mois d’août), nous constatons en moyenne autour de 400 cas positifs par jour en région Ile-de-France et même plus de 500 ces derniers jours. »

Selon Le Parisien, le taux d’incidence dans Paris, c’est-à-dire le nombre de tests positifs rapportés à la population, a atteint le chiffre de 46 pour 100 000 habitants, un chiffre très proche du seuil d’alerte de 50 pour 100 000 habitants et très largement supérieur au seuil de vigilance de 10. Si certains estiment que cette augmentation est – en partie – imputable à un accroissement du nombre de tests réalisés, pour le directeur général adjoint de l’ARS Ile-de-France, il faut vraiment « inverser la tendance » et « renforcer la prévention pour que le rebond ne se transforme pas en début de deuxième vague ».

 

 

C.D