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Mouettes ou goélands : qui sont ces oiseaux qui énervent les riverains à Paris ?

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L’été, les cris reconnaissables de ces oiseaux gênent, réveillent et énervent souvent les Parisiens qui vivent dans les quartiers où ils se sont installés : pour certains, il s’agit de mouettes, d’autres penchent pour les goélands… Qui a raison, qui a tort ?

Des mouettes, des goélands et des cormorans à Paris

Depuis le début des années 1990, de nombreuses mouettes, des goélands et même quelques grands cormorans ont choisi Paris comme terre d’accueil pour s’abriter du froid en hiver. La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) estime ainsi à 5000 le nombre de volatiles marins installés dans la capitale entre le mois de juillet et la mi-mars, période durant laquelle beaucoup migrent vers leur lieu de naissance afin de se reproduire. La plupart d’entre eux reviennent chaque année et leur cohorte grossit même un peu tous les ans… ce qui signifie aussi que leurs cris résonnent toujours un peu plus fort dans la capitale. Mais laquelle de ces espèces est à l’origine des cris stridents que l’on entend à l’arrivée des beaux jours ?

Les mouettes sont innocentes

Si les mouettes sont les plus nombreuses à Paris et comptent pour plusieurs milliers d’individus – notamment près des quais et des berges de Seine où elles se trouvent en masse, elles ne sont absolument pas celles qui nous dérangent au petit matin quand on dort la fenêtre ouverte. Cela pour deux raisons : les mouettes sont finalement assez peu présentes à Paris en été… et sont en réalité des volatiles très calmes, surtout les mouettes rieuses qui sont l’espèce la plus présente à Paris ! Frédéric Malher, délégué régional Ile-de-France de la Ligue pour la protection des oiseaux explique au Parisien que « le gros des troupes arrive plutôt à partir de septembre » afin de passer l’hiver à Paris.

La faute aux goélands

Particulièrement présents pendant les périodes de nidification de mars à août, les goélands, eux, sont des oiseaux aux cris stridents. D’après Jean-Philippe Siblet, ornithologue du Muséum National d’Histoire naturelle interrogé par l’AFP, on retrouve à Paris « une cinquantaine de couples reproducteurs ». Ces derniers ont migré vers les terres à cause de la raréfaction de nourriture sur le littoral et se sont installés à Paris, car ils y ont trouvé tout ce qu’ils cherchaient : des immeubles hauts et anciens pour la nidification et de la nourriture à volonté grâce à nos déchets. Ils représentent une quantité insuffisante pour parler d’invasion de goélands, mais suffisante pour réveiller et embêter bon nombre de Parisiens de la plaine Monceau, de Belleville et du Marais où ils sont les plus nombreux.

 

 

 

C.D