Culture
La petite histoire du graffiti à Paris
Qu’il soit toléré, recherché, commandé, détesté ou réprimandé, le graffiti ne laisse jamais indifférent… C’est pourquoi on vous propose une petite rétrospective de son histoire à Paris.
Pour tout savoir sur le street-art suivez notre visite virtuelle dans le 19ème arrondissement !
Bien que le graffiti – qui vient du grec graphein signifiant écrire, dessiner ou peindre – existe depuis la nuit des temps, il est véritablement considéré comme un art urbain depuis les années 1960. La peinture aérosol en bombe et les gros marqueurs qui sont inventés à ce moment-là donnent une nouvelle tournure à ce street art qui explose notamment à New York. A Paris, dans le contexte de Mai 68, les messages mêlent poésie et engagement politique…
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Le graffiti reste militant dans les années 1970 avec l’artiste Ernest Pignon-Ernest qui colle des affiches représentant des « expulsés » sur des maisons en démolition et dénonce la guerre d’Algérie, tandis que Gérard Zlotykamien évoque le drame d’Hiroshima. Au début des années 1980, ce sont les groupes de musique punk qui s’emparent du mouvement. C’est aussi l’époque de la « figuration libre », au style joyeux et humoristique, portée par Robert Combas. Paris commence alors à attirer des graffeurs du monde entier, le phénomène est relayé par la presse et entre même dans les galeries !
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Celle qu’on appelle « la nouvelle génération » arrive dans les années 2000 avec des technologies de spray qui permettent de peindre plus vite, avec différentes couleurs et effets. Aujourd’hui le graffiti est présent dans toute la capitale, attire de nombreux curieux et tant que les musées sont fermés il est aussi l’un des rares moyens de voir de l’art actuellement. D’ailleurs on vous emmène découvrir les plus belles œuvres du 19ème arrondissement dans notre visite virtuelle à suivre en direct sur Facebook samedi 23 janvier à 11h !
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A. C.
Photo de UNE : Graffitis à Paris © EQRoy
