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1973, 50 ans que le boulevard périphérique parisien entoure la ville

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Cela fait un demi-siècle que le boulevard périphérique a ouvert au public. Souvent décrié, mais quand même très utile, l’avenir de l’anneau parisien n’a jamais été aussi incertain.

L’objectif principal du boulevard périphérique était de pouvoir se rendre d’un côté à l’autre de Paris sans devoir traverser la ville. Après 17 ans de travaux, et des portions ouvertes les unes après les autres, les 35 km de voies offrent enfin la possibilité de faire le tour de Paris. Le 25 avril 1973, le Premier ministre de l’époque inaugure la nouvelle autoroute parisienne. Avec ses 41 diffuseurs, allant de la Porte de Bercy (12e) à la Porte de Vincennes (20e) en passant par une dizaine de communes telles que Charenton-le-Pont, Ivry-sur-Seine, Levallois-Perret, Saint-Denis ou encore Montreuil, le projet semble être une révolution. Pourtant, lors de cette inauguration, le boulevard est perçu comme une véritable frontière autour de la capitale.

La voie dédiée

50 ans après sa construction, l’avenir du périphérique est plus qu’incertain. La mairie de Paris a lancé tout récemment une consultation citoyenne autour du futur de la voie olympique. Elle sera très certainement réservée aux transports en commun, au covoiturage et aux taxis, mais les modalités de cette application restent entre les mains des Parisiens. Le but principal de cette voix et de désengorger le trafic sur ce boulevard connu pour ses nuisances. D’abord des nuisances sonores dont les riverains ne cessent de se plaindre depuis l’inauguration, mais aussi une pollution atmosphérique conséquente.

D’autres solutions…

Mais la solution apportée par la mairie de Paris ne convainc pas tous les élus d’Île-de-France. La présidente de la région, Valérie Pécresse, craint un « risque de thrombose généralisée » avec une voie dédiée. Pour les opposants, il faut d’abord réfléchir à des alternatives plutôt que de contraindre les automobilistes à abandonner leur voiture. L’ouverture des lignes du métro du Grand Paris express, prévue pour la fin de la décennie, devrait devenir une des solutions les plus probables pour désengorger le périphérique.


Photo de Une : Boulevard périphérique © Killian CHAMBARON

K.C.