Actualités
Les trottinettes en libre-service, bientôt interdites aux mineurs à Paris
Sous pression, les sociétés de trottinettes en libre-service (Dott, Lime et Tier) sont passées à l’action. Elles ont présenté onze mesures pour réduire les dangers que représentent ces engins. Parmi elles, l’interdiction aux mineurs de rouler et l’installation de plaque d’immatriculation.
À Paris, bientôt la fin des trottinettes en libre-service ? La Mairie y réfléchit sérieusement. À l’Hôtel de Ville, on souhaite voir disparaître ces transports “polluants et dangereux”. Pour les sociétés gérant ces véhicules en libre-service (Dott, Lime et Tier), l’heure est à la diplomatie. Elles ont présenté hier onze mesures allant dans le sens de la Mairie. Celles qui ont fait le plus parler : le contrôle de l’âge au moment de réserver sa trottinette et l’installation de plaque d’immatriculation.
Toutes mes félicitations à @limebike, @dott_fr et @tierscooters, lauréats de l’appel d’offre trottinette lancé par @Paris. Ces 3 opérateurs seront les seuls à pouvoir déployer chacun 5.000 trottinettes maximum dans Paris.
cc @David_Belliard
1/3 https://t.co/NewayZ8Usi— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) July 23, 2020
Fin-septembre, la maire de Paris envoyait à Dott, Lime et Tier un ultimatum : un mois pour changer et proposer des mesures concrètes. Voici les changements : à partir du lundi 28 novembre 2022, les conducteurs devront enregistrer leur carte d’identité pour prouver qu’ils sont majeurs ; les véhicules seront immatriculés pour que la police puisse identifier le conducteur en infraction ; il sera impossible de conduire après une infraction ; la création d’une technologie permettant de détecter si l’on roule sur un trottoir.
La bataille fait rage
Dott, Lime et Tier n’avaient plus le choix. Ils devaient passer à l’action. Pour rappel, seules ces trois sociétés gèrent les trottinettes électriques en libre-service à Paris. Leur contrat avec la Ville arrive à terme, en 2023. Dans les couloirs de l’Hôtel de Ville, on s’interroge. Est-ce le bon moment pour définitivement interdire ces engins à Paris. “Pollueurs et dangereux”, certains membres souhaitent les voir disparaître mais la majorité s’accorde au moins pour une régularisation de ces transports. Au cœur de l’Hôtel de Ville de Paris, la bataille fait rage et les prochains mois vont être déterminants.
Photo de une : © Benoit Tessier / Reuters
C.D.